La politique dans la revue Nouvelles « CSA »
Date du communiqué: Nov 6, 2017.
Cher jaseur,
Nous avons toujours hâte de recevoir notre exemplaire de la revue Nouvelles « CSA » et comprenons le point que soulevait Ross Quigley dans le numéro de l’été 2011. Une grande partie de la raison d’être de l’ACS consiste à faire une pression dans le domaine le plus approprié au bénéfice des « snowbirds » canadiens. Vous devez donc faire part de vos succès (et échecs, le cas échéant).
Alors, en faisant état de ces démarches, la politique relative aux « snowbirds » fera partie donc du contenu de votre revue.
Nous tenons à dire que les articles sont informatifs, utiles et bien rédigés. Nous discutons déjà avec notre assureur automobile des répercussions de notre absence annuelle de cinq mois hors de l’Ontario, une réalité à laquelle nous n’avions pas pensé auparavant.
Cependant, nous ne voyons aucune raison rationnelle de publier un article à caractère aussi manifestement religieux que celui qu’a écrit Michael Coren dans le présent numéro. Peut-être pouvez-vous nous expliquer ce que la religion a à voir avec les « snowbirds » canadiens. Le fait d’être de confession catholique, protestante, musulmane, bouddhiste ou des libres penseurs n’a absolument rien à voir avec notre plaisir de passer l’hiver au soleil.
Nous avons vraiment eu envie d’annuler notre abonnement, mais avons décidé de demander d’abord pourquoi la publication d’un tel article a pu même être envisagée. Par ailleurs, nous croyons que, tout bien pesé, les avantages d’être abonnés dépasseront l’irritation causée par de tels articles dénués de pertinence. Nous pouvons, après tout, simplement tourner la page.
Néanmoins, nous préférerions de beaucoup que vous ne publiiez plus de tels articles dans votre revue à l’avenir. Nous devenons trop vieux pour subir un tel stress.
John et Gillian Mann
Ottawa, ON
Réponse:
Éd. : La dernière chose que nous souhaitons est bien de stresser qui que ce soit. Mes excuses si nous l’avons fait. Quand j’ai lu l’article, j’ai eu deux réactions. La première a été exactement comme la vôtre : qu’est-ce que cet article a à voir avec nous? Rien en quelque sorte! Ma seconde réaction a été qu’il s’agissait en fait de la critique d’un livre, mais par son auteur, donc quelque peu partial. Michael Coren, qu’on l’aime ou pas, est notre chroniqueur et nous attachons une grande valeur au temps qu’il nous consacre et au travail qu’il fait pour nous. J’en ai alors conclu qu’il n’y avait pas de mal à publier cet article et que certaines personnes auraient sûrement un intérêt envers le livre en soi. Mon erreur a été de ne pas le placer où il se devait : dans la chronique de compte rendu de livres. Alors, je tourne la page également.
Un autre abonné, Abe Zemel, était également mécontent de la chronique. Il a suggéré que nous imprimions exactement ce que nous voulions dans une chronique de sujets divers. En voilà une bonne idée! Nous vous invitons à nous dire ce que VOUS voudriez lire.