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Nouvelles « CSA » Numéro 110 — Édition Printemps 2019
J’ai une foule de corvées qui m’attendent, et c’est bien ma faute. Après un merveilleux hiver sans marée rouge, ni ouragan, ni feu de forêt, mais plutôt ponctué de quelques parties de golf, de journées à la plage et d’escapades, il est temps de payer pour ma procrastination.
Avant de quitter le Canada à l’automne, j’avais quelques corvées que j’ai décidé de remettre à mon retour de vacances d’hiver. La fébrilité du départ et les préparatifs en vue d’un séjour de plusieurs mois me semblaient alors suffisants. Bien entendu, c’est maintenant le temps de passer à la caisse.
Toutes ces petites tâches que j’ai repoussées se sont transformées en corvées bien plus lourdes. Pour avoir négligé de réparer cette peste de gouttière qui fuit, il faudra maintenant aussi peindre tout le mur qu’elle surplombe, qui est maintenant fortement taché. Pour avoir négligé de couvrir et protéger convenablement certains de nos jeunes arbustes, nous devrons en remplacer plusieurs, ce qui nécessite d’arracher les vieux et de planter les nouveaux. Pour avoir négligé d’installer de simples appâts à souris, je devrai maintenant nettoyer le moteur de mes deux voitures laissées dans le garage (les compartiments des moteurs font de formidables abris pour les souris et les écureuils, et les dégâts sont incroyables).
J’espère que cela n’a rien de familier, mais j’en doute. C’est la nature humaine de remettre au lendemain ce qu’on peut faire aujourd’hui, et il y a un prix à payer. Allons, nous sommes plus malins; peut-être apprendrons-nous pour l’an prochain.
Je suis bien content d’être rentré et de revoir nos vieux amis et nos chers employés. Ils me manquent toujours. Bon… au travail!
Bon ménage du printemps!
Ross