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Nouvelles « CSA » Numéro 76 — Édition Automne 2010
Voici déjà ma chronique du numéro de Nouvelles « CSA » de l’automne… incroyable, non? Nous avons certainement connu l’un des étés les plus chauds depuis longtemps en Ontario, mais nous savons tous que cela ne durera pas longtemps. Dans peu de temps, nous rejoindrons nos destinations hivernales. Malgré les récentes fluctuations, le dollar canadien semble fort, ce qui est de bon augure pour les déplacements des « snowbirds ». Si vous vous trouvez en Ontario en septembre avant de vous diriger vers le sud pour l’hiver, je vous encourage fortement à venir passer un après-midi en notre compagnie à l’une de nos « Snowbird Lifestyle Presentations » annuelles. Cette année, elles se dérouleront à Orillia, Sarnia, Kingston, Port Hope, Peterborough et Richmond Hill. Comme toujours, vous profiterez d’un après-midi agréable, accompagné de bonne musique et de rires. Ces activités représentent aussi une bonne occasion de vous informer sur les nouveautés sur certains des produits et services qui vous sont proposés et qui peuvent réellement améliorer vos déplacements de « snowbird » l’hiver. Enfin, elles vous permettent de connaître les dernières nouvelles des démarches entreprises par votre association et de ce que nos collègues de Medipac font pour défendre vos intérêts. Et le plus beau dans tout ça? Encore une fois, l’entrée est entièrement gratuite et tout le monde est le bienvenu. Parlez-en autour de vous et invitez vos amis à vous accompagner. Les dates, les heures et les lieux des rencontres figurent plus loin dans le numéro ainsi que sur notre site Web, à l’adresse www.snowbirds.org (en anglais).
Passons maintenant à un sujet moins réjouissant. Cet été, quelques personnes m’ont fait part de leurs préoccupations au sujet de la fuite de pétrole de BP qui s’est produite récemment dans le golfe du Mexique. Nos amis de la Louisiane sont les principales victimes de cette catastrophe. Toutefois, le pétrole n’a pratiquement pas atteint les plages de la Floride. Au moment de la mise sous presse de ce numéro des Nouvelles « CSA », la fuite a finalement été colmatée et, à l’exception d’une petite partie de l’enclave de la Floride se trouvant à l’extrémité nord-ouest de l’État, il semble que le pétrole devrait épargner le reste des plages.
La Floride compte environ 180 plages, dont 164 n’ont pas du tout été touchées. De plus, la majorité des plages qui ont été touchées brièvement dans l’enclave en question sont de nouveau impeccables. Je ne veux pas minimiser la gravité de cette tragédie, qui a coûté la vie à 11 personnes et qui a eu des conséquences désastreuses sur les moyens de subsistance d’un nombre incalculable d’habitants du littoral du golfe du Mexique. Je veux simplement souligner le fait que ce qui cause maintenant le plus de tort à la région, ce n’est pas le pétrole, mais la perception que les gens ont de la situation.
Les communautés touchées dépendent énormément des revenus générés grâce aux « snowbirds » et elles ont besoin maintenant plus que jamais. Je passe mes hivers en Floride, comme des centaines de milliers d’autres « snowbirds » canadiens et américains et, lorsqu’il fera plus froid, je ferai mes valises et profiterai du soleil de cet État comme chaque année. Cette situation n’empêchera pas les habitués de faire leur voyage hivernal annuel, mais elle pourrait très bien influencer la décision de ceux qui ne fuient pas systématiquement le froid chaque année. Si vous avez de la famille et des amis qui avaient prévu de se rendre en Floride, au Texas ou dans l’une des régions de la côte du golfe cet hiver, encouragez-les à mettre leur projet à exécution. Nos hôtes du sud ont besoin de notre aide plus que jamais et les plages sont prêtes à accueillir les visiteurs.
Cet été, j’ai passé beaucoup de temps auprès de certains représentants du milieu politique de l’Ontario pour faire pression afin que la province augmente ses taux de remboursement pour les frais d’hospitalisation d’urgence encourus à l’extérieur du pays. Tout récemment, j’ai rencontré le député libéral Jim Brownell ainsi que le député conservateur Steve Clark. Plus tôt cet été, j’ai discuté de cette même question avec la deuxième vice-présidente de l’ACS, Nancy Hopcraft, et la chef du NPD de l’Ontario, Andrea Horwath.
Il est toujours délicat de demander au milieu politique d’augmenter le financement des soins de santé, surtout lorsque le gouvernement doit gérer un déficit de 20 milliards de dollars, comme c’est le cas actuellement en Ontario. En fin de compte, il s’agit d’une question d’équité fondamentale. Puisque nous passons nos hivers dans le Sud et devons payer de l’impôt sur une année entière aux gouvernements fédéral et provinciaux, nous finançons une vaste gamme de services que nous n’utilisons évidemment pas toute l’année. C’est un fait et nous l’acceptons. Toutefois, nous nous attendons à bénéficier d’un accès équitable et complet aux services de santé et à l’assurance-médicaments que nous finançons par l’intermédiaire des impôts que nous payons. Nous demandons simplement aux gouvernements de l’Ontario et des autres provinces qui enfreignent le principe de transférabilité de la Loi canadienne sur la santéde respecter la loi. Les gouvernements de ces provinces doivent commencer à rembourser les frais des services d’hospitalisation d’urgence de leurs résidants en voyage au même taux journalier que celui des services semblables fournis dans leur province. Nous ne leur demandons pas de payer les frais élevés facturés en raison de séjour dans les hôpitaux aux États-Unis, et les changements que nous proposons ne représentent pas plus de dépenses pour le gouvernement de l’Ontario ou de toute autre province que si l’urgence s’était produite alors que le patient se trouvait dans la province. Des élections provinciales auront lieu l’an prochain en Ontario, et il est maintenant temps de demander aux politiciens ontariens de s’engager à rectifier cette injustice fondamentale.
Sur un tout autre plan, le dossier du visa pour les retraités progresse rapidement. Les députés du Sénat et de la Chambre des représentants des États-Unis profitent actuellement des vacances parlementaires, mais nous avons créé des liens et préparons actuellement une série de réunions à Washington au début de l’automne.
Ma femme Lois et moi vous souhaitons à tous un agréable voyage. Si vous êtes en Ontario en septembre, venez assister à l’une de nos « Lifestyle Presentations » de l’automne. Nous aimerions vraiment faire votre connaissance.