Passage de la frontière
Date du communiqué: Nov 13, 2017.
Cher jaseur,
Le site Web officiel du gouvernement des États-Unis help.cbp.gov/app/answers indique que les vacanciers canadiens sont uniquement tenus de présenter un passeport valide, conformément à la loi américaine. Certes, ils précisent que certains agents pourraient demander d’autres documents.
Imaginez ma déception de lire dans votre Guide des voyageurs ainsi que dans les réponses de la section « Au son des oiseaux » de votre magazine des recommandations de servilité par des Canadiens, suggérant que nous transportions maintenant des montagnes de documents pertinents.
Je vais rapidement parler de ma propre expérience aux fins d’illustration. En 15 ans, je suis allé aux États-Unis plus de 25 fois, toujours pour des vacances et pour rendre visite à ma famille, et je n’ai jamais prolongé indûment mon séjour. Mes échanges avec les agents des douanes américaines avaient toujours été professionnels et parfois même joviaux. À l’automne 2009, dans mon autocar, j’ai été accueilli par les agents les plus hostiles que j’aie jamais rencontrés.
Cela s’est transformé en un cauchemar de 11 heures qui s’est soldé par une interdiction de séjour de cinq ans (Procédure de renvoi); j’ai été soupçonné d’être un immigrant éventuel. Ils ne m’ont demandé aucune preuve de mes liens avec le Canada et il était clair qu’il n’y avait aucun moyen de faire changer ces personnes d’avis.
J’ai consacré beaucoup de temps, d’énergie sur le plan émotif et d’argent à essayer de corriger cette malheureuse injustice, en vain. Mon sort en est jeté.
Cependant, si vous respectez vraiment les voyageurs canadiens que vous dites représenter, à l’avenir, vous devriez consacrer moins de temps à conseiller un acquiescement timide à la frontière et peut-être plus d’efforts à montrer à Washington les dommages économiques, politiques et sociaux que certains de leurs fonctionnaires causent.
John R. S
Vernon (Colombie-Britannique)
Réponse:
Ed : Merci pour votre lettre John, et s’il s’agit de votre vrai nom, elle est d’autant plus appréciée. Cela peut effectivement se produire, et ce, pour aucune raison!! Les « snowbirds » devraient être conscients du pouvoir incontesté des gardes-frontières américains. Il n’y a malheureusement pas de processus d’appel officiel, les avocats sont donc les seuls possiblement en mesure de suspendre une telle décision. Les mécanismes d’appel peuvent être très coûteux…comme John l’a découvert…et sont généralement infructueux. Un étranger qui poursuit un fonctionnaire et le gouvernement américains, devant une cour américaine, aura sans doute peu de chance de succès. Si quelqu’un est au courant d’une situation dans laquelle une interdiction de séjour a été levée, nous aimerions en connaître les détails.
En ce qui concerne les conseils de l’ACS en matière de servilité envers les autorités frontalières, nous pensons qu’il s’agit du meilleur moyen d’éviter des situations comme la vôtre. De nombreux gardes se montrent très zélés et cherchent la confrontation afin d’interrompre leurs journées sans doute longues et très ennuyeuses. De plus, certains d’entre eux peuvent effectivement passer une très mauvaise journée, en raison de problèmes familiaux ou financiers. Ils soulageront leurs frustrations sur vous parfois; ce n’est pas juste, mais c’est la réalité. L’ACS rencontre régulièrement ces branches du gouvernement afin de trouver des moyens d’améliorer le passage aux postes frontaliers, si important pour nos deux pays. Si notre visa de « snowbird » est adopté, le nombre de problèmes sera nettement réduit.