Documentez vos demandes auprès de toute grande société
Date du communiqué: Nov 4, 2017.
Cher jaseur,
Je pense qu’il est important d’attirer l’attention d’autres « snowbirds » au sujet de ma mésaventure avec Bell Canada.
Pendant deux ans, j’ai demandé une suspension temporaire de mon antenne parabolique de télévision durant mon séjour en Floride, ce qui a toujours été fait. On me facturait alors un montant minimum. En octobre 2013, j’ai communiqué avec Bell Canada comme d’habitude. J’ai parlé avec un jeune homme qui a noté tous les renseignements, m’assurant que la suspension temporaire serait faite. Malgré tout, on m’avait facturé le plein montant sur la facture suivante. J’ai écrit à l’entreprise en décembre puis de nouveau en mars. Elle n’a pas corrigé l’erreur. J’ai également communiqué avec deux représentants qui ont affirmé qu’aucune demande de suspension temporaire n’avait été reçue. Le service a été interrompu en février pour non-paiement. L’entreprise n’a pas voulu admettre que c’était son erreur.
De retour au Canada à la fin avril, j’ai décidé de signer un contrat avec Shaw Direct. J’ai alors écrit à Bell Canada pour lui demander de venir reprendre son équipement. L’entreprise a alors commencé une campagne d’intimidation, m’appelant tous les jours, me menaçant d’envoyer un agent de recouvrement et de nuire à mon crédit. Je ne comprenais pas qu’on puisse agir de cette façon. Je suis certain que Bell aurait pu vérifier qu’il n’y avait aucun signal de l’antenne à la télévision à mon adresse.
J’ai été obligé de payer une somme de plus de 200 $ que je ne devais pas. Finalement, l’entreprise m’a envoyé une étiquette Purolator prépayée pour expédier le matériel à Scarborough, en Ontario.
Mon expérience pourrait servir de mise en garde aux autres « snowbirds »; documentez toute demande à toute grande entreprise!
M Sanders
Fergus, Ontario
Réponse:
R. : Nous recevons un nombre incroyable de lettres de plaintes au sujet de sociétés de téléphone, de communications par satellite ou de câblodistribution et nous n’avons pas vraiment de réponse. En revanche, je crois que vous pourriez vous faire rembourser vos 200 $. À votre place, j’appellerais Bell et je demanderais à parler à leur ombudsman qui devrait être en mesure de régler la question. Une autre option serait de déposer une plainte auprès de la Cour des petites créances et d’y inclure des frais excédentaires pour votre temps et vos efforts. J’ai l’impression que le juge a déjà eu ce problème avec ce genre d’entreprise et qu’il lui « collerait le maximum ».