LE JASEUR

Pourquoi les snowbirds canadiens ne sont-ils pas traités avec une plus grande reconnaissance des retombées qu’ils ont pour l’économie américaine? Au lieu de cela, nous sommes limités à 183 jours. Même si nous rentrons au Canada pour Noël, le temps passé hors des É.-U. est comptabilisé dans les 183 jours. Le Canada est l’allié le plus proche des É.-U. et son principal partenaire commercial. La frontière sud des É.-U. est envahie d’immigrants clandestins, tandis que nous, les snowbirds, faisons la queue, respectons toutes les lois et dépensons des millions de dollars. Je suis propriétaire de ma maison de ville et je paie l’impôt foncier, mais il me semble que nous ne sommes pas reconnus pour notre contribution. Cela fait maintenant six ou sept ans que l’ACS tente de faire augmenter la durée autorisée des séjours aux É.-U., sans succès. Malgré le taux de change, nous avons quand même hâte de rejoindre notre maison en Floride. Mais l’absence de progrès en ce qui concerne le visa de snowbird et le décompte déraisonnable des jours de retour au Canada commencent à compromettre nos projets d’avenir. Nous pensons qu’en tant que Canadiens, nous devrions être mieux reconnus pour notre contribution aux économies dans lesquelles nous dépensons notre argent sous-évalué. Nous ne nous rendons pas aux É.-U. pour prendre quoi que ce soit. Nous dépensons pour renforcer leurs économies locales.

Robert (Bob) Gould
Renfrew (Ontario)

R. : Nous sommes tout à fait d’accord avec vous, Bob. Et l’ACS y travaille!