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Nouvelles « CSA » Numéro 75 — Édition Été 2010
Dans le dernier numéro des Nouvelles « CSA », je vous ai demandé de communiquer avec le bureau pour nous faire part de vos impressions sur le concept du « visa pour personne retraitée », qui permettrait essentiellement à son détenteur d’entrer aux États‑Unis pendant une période définie pour y faire des séjours illimités. Vous avez sans doute communiqué avec nous, et ceux qui se sont exprimés ont fait savoir, par un consensus unanime, que cette question méritait certainement d’être approfondie.
Aux États‑Unis, la réforme complète de l’immigration est une priorité du calendrier politique du président Obama. Par conséquent, elle pourrait bien nous fournir une occasion idéale. Les prochaines étapes de notre démarche consisteront donc à organiser des rencontres avec des membres du Congrès et du Sénat américains. Comme les préoccupations canadiennes ne constituent pas toujours une priorité pour nos voisins du Sud, nous aurons certainement du pain sur la planche. Heureusement que The Congressional Friends of Canada Caucus nous fournira un peu d’aide (du moins, nous l’espérons)… Ce caucus est un groupe bipartite de membres du Congrès qui se consacrent à l’amélioration des relations entre le Canada et les États‑Unis.
Le caucus s’intéresse particulièrement à la coopération dans le secteur de l’énergie, du tourisme, du commerce mais aussi de la sécurité frontalière. Dans le passé, l’ACS a collaboré avec les co-présidents du caucus Henry E. Brown fils (Parti républicain, Caroline du Sud) et James Oberstar (Parti démocrate, Minnesota). Nous espérons qu’ils pourront nous aider à inscrire cette question à l’ordre du jour politique à Washington. Les membres du Congrès qui font partie du caucus savent bien que les États‑Unis représentent le plus grand partenaire commercial du Canada, et vice versa. Chaque jour, la valeur totale des échanges commerciaux qui ont lieu entre les deux pays s’élève à 1,3 milliard de dollars.
On estime que 5,5 millions d’emplois américains dépendent directement des importations canadiennes, et que les « snowbirds » canadiens ont un rôle prépondérant. Le gouvernement américain est bien conscient du fait que si ces dizaines de milliers de Canadiens séjournent plus longtemps et dépensent davantage, cela aura des effets positifs sur l’économie américaine.
Lorsque nous plaiderons notre cause auprès du milieu politique de Washington, nous espérons qu’ils prendront conscience de cet avantage évident et qu’ils nous aideront à atteindre notre objectif. Nous sommes en voie de planifier des rencontres qui se dérouleront à Washington au cours de l’été et se termineront au début de l’automne. Il faut agir maintenant, et nous vous tiendrons informés de nos progrès.
À compter de janvier prochain, l’État de la Floride aura un nouveau gouverneur. Charlie Crist, le gouverneur actuel, a annoncé qu’il ne chercherait pas à se faire réélire, mais qu’il souhaitait plutôt obtenir un siège au Sénat. Bill McCollum, le procureur général de la Floride, a été rapidement pressenti comme l’un des favoris à sa succession.
Avant d’occuper les fonctions de procureur général de la Floride, M. McCollum a consacré plus de 20 ans de sa carrière à titre de membre de la Chambre des représentants (membre du Congrès) où il a représenté la région métropolitaine d’Orlando. Dans le cadre de son mandat au Congrès, il a présenté un projet de loi visant la création d’un visa pour les personnes retraitées. Bien que ce projet de loi n’ait, de toute évidence, pas eu de succès la première fois, Bill McCollum est tout à fait conscient du poids économique des « snowbirds » en Floride.
Contrairement à de nombreuses personnalités politiques, le parcours professionnel de Bill McCollum démontre qu’il a vraiment tenté d’intervenir sur certains des enjeux qui préoccupent nos membres. Bill McCollum cherche à se faire élire à titre de gouverneur républicain de l’État de la Floride. Ce vote aura lieu le 24 août prochain, et les élections générales suivront le 2 novembre. Les « snowbirds » qui hivernent en Floride suivront ces campagnes électorales de près.
Dernièrement, je me suis rendu à Ottawa pour m’entretenir avec la haute direction de Passeport Canada. Comme bon nombre d’entre vous le savent, l’ACS a mené une lutte acharnée pour convaincre le gouvernement fédéral de prolonger la validité du passeport canadien, soit de 5 à 10 ans. Des pays comme les États‑Unis, le Royaume‑Uni et l’Australie disposent déjà de passeports valides pendant 10 ans. À l’origine, le gouvernement avait annoncé qu’il lancerait ce nouveau passeport en 2011… Cependant, nous venons d’apprendre que ce lancement sera reporté en 2012, à une date inconnue. Cela dit, ce nouveau passeport finira par être disponible et permettra aux demandeurs adultes d’opter pour une période de validité de 5 ou de 10 ans.
Le nouveau passeport, sera appelé « passeport électronique ». Ce passeport biométrique renfermera une puce sans contact, sur laquelle sera stockée la photo numérique du visage de son détenteur. Cette puce contiendra également de nombreux dispositifs de sécurité qui permettront de prévenir la fraude, la contrefaçon et l’utilisation malveillante des données. Les données non confidentielles du passeport électronique figurent déjà à la page 2 de votre passeport actuel, et sont visibles à l’œil nu.
Plus de 65 pays délivrent déjà ce type de passeport biométrique. Tous les pays de l’Union européenne (sauf Chypre) et tous ceux du G8 (sauf le Canada) ont déjà adopté le passeport électronique. Bien entendu, nous tenons surtout à savoir combien coûtera ce nouveau passeport. Actuellement, le coût d’un passeport canadien de 24 pages s’établit à 87 dollars, tandis que son équivalent américain coûte 97 dollars.
Toutefois, la différence notable entre ces deux passeports réside dans le fait qu’aux États‑Unis, un montant de 97 dollars permet d’acheter un document de voyage valide pendant 10 ans au lieu de 5 au Canada. Le débat qui porte actuellement sur le coût est partiellement responsable de ce retard. Le prix augmentera certainement, au moins pour le passeport valide pendant 10 ans. Toutefois, nous exerçons de fortes pressions pour faire en sorte que cette augmentation soit minimale et qu’elle soit nettement compensée par l’avantage pratique consistant à ne pas renouveler un passeport pendant 10 ans.
Je vais passer la plus grande partie de mon été à relancer nos représentants élus, en me rendant à leur bureau de circonscription. Je suis impatient de vous informer des progrès que nous aurons accomplis cet automne, en particulier sur la question du visa pour les personnes retraitées.
Je vous souhaite un bel été sous le signe de la détente et de la sécurité!